ALVA ODYSSÉE
Pour empêcher une catastrophe, Alva et Mini vont devoir quitter le Moyen-Orient où ils se cachaient pour revenir en Scandinavie. Suite échevelée d’un aventure fantastique un peu trop ténébreuse.
Avec cette suite directe de « Alva dans la nuit », on retrouve nos deux fugitifs, Alva la sorcière et Mini le djinn, qui ont quitté la Scandinavie pour trouver refuge dans le désert du Moyen-Orient avec un âne nommé Hafir. Mais Mme Zobel, une énigmatique milliardaire, débarque accompagnée de ses sbires, détruisant le village et s’accaparant un artefact légendaire – la larme de Lazare, capable de ressusciter les morts – que cachait un habitant.
La partie graphique n’a ici rien à envier au premier tome avec des jeux d’ombre intenses au noir et blanc charbonneux et des paysages maritimes puissants. Mais outre le fait que l’on ignore qu’il s’agit d’une suite – rien ne l’indique sur la couverture -, le lecteur n’a droit à aucun résumé permettant de donner au moins quelques éléments de contexte sur les personnages. Le scénario aux péripéties qui s’enchaînent sans arrêt sur plus de 300 pages s’avère donc finalement bien plus difficile à suivre que dans le premier tome. Dommage car Aksel Studsgarth et Daniel Hansen, deux auteurs scandinaves issus des univers du comics, du cinéma et du jeu vidéo, ont développé un sacré univers fantastique. Un troisième et dernier opus est prévu.
Dessinateur: Daniel Hansen – Scénariste: Aksel Studsgarth – Editeur: Glénat – Prix: 27 euros.

