S.T.A.R. – Tome 2. L’aube n’est pas claire
Un scénario un peu trop compliqué et des dessins très classiques pour cette série scientifico-policière.
K2CM est le nom de code d’un patient totalement paralysé sur lequel S.T.A.R (Science et Technologie, Analyses et Recherches), une équipe de trois jeunes scientifiques expérimente un système permettant au malade de s’exprimer par l’intermédiaire d’un ordinateur. A la fin de l’épisode précédent, « La lumière de minuit », K2CM disparaît mystérieusement. Les membres du S.T.A.R se transforment donc en détectives et partent à sa recherche. Mais rapidement d’autres questions se posent, notamment le lien qui unit Kaminsky, le patron du S.T.A.R, à K2CM – au passé plutôt mystérieux – qui semble lui en vouloir particulièrement.
La série a la particularité de se baser sur des recherches scientifiques existantes menées simultanément par deux centres universitaires américain et allemand. L’intrigue policière est donc traitée avec réalisme et rigueur scientifique sans pour autant perdre le lecteur dans de complexes explications techniques.
Mieux vaut s’accrocher en revanche pour bien suivre (et démêler!) le fil de l’histoire. Le deuxième tome, loin d’éclairer certains pans de l’intrigue, est encore plus dense. Il y a pourtant peu d’éléments nouveaux dans ce deuxième épisode, hormis un accident de voiture et une tentative d’assassinat. Mais de nouvelles interconnections se créent entre les personnages, nécessitant de rester très attentifs. En outre, si l’idée de faire endosser le costume d’enquêteur à de jeunes scientifiques est originale, les dessins restent très classiques et l’expression des personnages manque un peu de diversité.