MISTER GEORGE – Tome 1
L’histoire d’un type qui se découvre capable de faire certaines choses qu’il pensait n’avoir jamais faites auparavant . De quoi devenir fou à moins qu’on ne soit pas celui que l’on pense être. Un scénario qui a de quoi mettre le lecteur en appétit.
George Price mène une vie tranquille: il tient un garage dans une petite ville de Pennsylvanie, soutenue par une épouse aimante et sexy. Il a bien des problèmes d’amnésie concernant son passé mais rien d’inquiétant pour quelqu’un qui vient d’être opéré d’une tumeur au cerveau, dixit son médecin et beau-père. Alors quand il trouve par hasard chez ce dernier un dossier décrivant ses moindres faits et gestes, George Price commence à se poser des questions. C’est ce que fait aussi de son côté la journaliste Jennifer Lee, persuadée que George est le parfait sosie de George Valentine, le « prophète fou » condamné à mort et officiellement exécuté…
Après « Le cycle de Taï-Dor » et « La dernière lune », Rodolphe et Le Tendre se retrouvent autour du scénario de « Mister George ». Un type en quête de son identité, qui se découvre capable de faire certaines choses qu’il pensait n’avoir jamais faites auparavant (réparer une jaguar sans en avoir jamais touché une, par exemple), cela rappelle un certain « XIII » de Jean Van Hamme. Mais la comparaison s’arrête là, « Mister George » n’a rien d’un remake.
Prévue en deux tomes et soutenue par le dessin réaliste de Labiano (« Dixie Road »), l’histoire démarre au quart de tour. Le désarroi de George Price face à son amnésie est bien décrit – ses réflexions intérieures et monologues sont nombreux – mais ce premier tome ne se contente pas de décrire le héros et son environnement. Le premier tome nous fait pénétrer directement dans l’action. On ressent l’ombre d’une sombre machination dans le dos du garagiste et, déjà, plusieurs pistes autour de sa véritable identité mettent le lecteur en appétit. Alors, George Price, George Valentine ou quelqu’un d’autre encore?