LUMIÈRE NOIRE

Une chorégraphe en panne d’inspiration rencontre un jeune danseur talentueux. Un récit dense et un peu longuet, sur fond de tensions sociales et écologiques.
Ava est une chorégraphe reconnue. Qui se retrouve pourtant sans inspiration, comme vidée de toute énergie créatrice face aux enjeux sociétaux du moment.Poussée par une amie à assister au gala de fin d’études d’une école de danse de Bruxelles, elle découvre la prestation de Ian et, sans réfléchir, lui propose le rôle principal de sa nouvelle création.
Entièrement réalisé à quatre mains par Claire Fauvel (« La Guerre de Catherine », « La nuit est mon royaume ») et Thomas Gilbert (« Bjorn le Morphir », « Les Filles de Salem », « Nos corps alchimiques »), « Lumière noire » est un album assez dense où l’on parle bien sûr de danse et de passion créatrice mais aussi d’amour, d’identité, de politique, de violences policières, de pandémie, de crise migratoire, d’écologie et d’éco-anxiété. Beaucoup de thèmes donc dans ce roman graphique de 200 pages découpé en quatre actes au graphisme souple et fluide comme une danse. Mais aussi très souvent une impression de redondance dans le message – plutôt pessimiste – que les auteurs ont voulu transmettre. Dommage.
Dessin et scénario: Claire Fauvel et Thomas Gilbert – Editeur: Rue de Sèvres – Prix: 20 euros.