LARKIA
Dans un monde post-apocalyptique, une mère et son nouveau-né sont pourchassés. Une course-poursuite ultra vitaminée mais un peu courte sur le fond.
Dans un univers post-apocalyptique, une jeune femme accouche dans de rudes conditions d’un petit garçon aux yeux clos. Mais, à peine remise, Larkia est prise en chasse par des hommes armés.
Larkia est un one shot violent et explosif, un « Mad Max Fury Road » qui aurait fait de Charlize Theron le personnage principal. Car Ingrid Chabbert que l’on connait davantage pour ses BD jeunesse (« Ecumes, « Elma, une vie d’ours ») ne s’en cache pas, sa Larkia est de la trempe de Furiosa dans le film. Alors, dans cette société d’hommes brutaux, elle flingue et poignarde à tout va et pilote des motos et des hélicoptères, le tout avec un nouveau-né sous le bras.
Le changement de registre de la scénariste envoie du lourd sur la forme, avec le soutien de l’Argentin Patricio Angel Delpeche: rythme ultra vitaminé, scènes d’action spectaculaires, découpages cinématographiques, ambiances soignées, « Larkia » fonctionne comme un bon blockbuster bourré à la testostérone. Sur le fond en revanche, on se demande un peu où on va, malgré les flashbacks et les quelques explications qui finissent par arriver. On aurait aimé un message plus clair, une conclusion laissant moins de liberté au lecteur de combler les blancs…
Dessinateur: Patricio Angel Delpeche – Scénariste: Ingrid Chabbert – Editeur: Glénat – Prix: 19,95 euros.
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