TERRE MÉCANIQUE – Tome 1. Océanica

Une histoire fantastique à l’allure de conte pour enfants. Un scénario accrocheur.

A bord d’un gigantesque paquebot-cité le Mékaton, c’est la fête permanente : comme chaque soir, Bruno et sa mère, Edmée, se mêlent aux autres convives dans la salle de bal. Pourtant, la fête va être troublée par l’arrivée de Philéon, un rhinocéros qui a décidé de quitter le navire pour découvrir le monde extérieur, en dépit de l’interdiction des « autorités ». Dans sa fuite, il entraîne Bruno et Edmée.

Voilà un album plein de charme qui sous ses allures de conte pour enfants a toutes les chances de séduire petits et grands. Dans cet univers fantastique créé par Andreae et Fitou et mêlant humains et animaux , tout semble beau: les personnages sont mignons et très attachants. Nourris et logés, ils semblent vivre dans la plus complète insousciance sur ce bateau. Même les méchants ne font pas vraiment peur. Patrick Fitou les rend même comiques voire ridicules.

Le dessin plein de fraîcheur de Jean-Baptiste Andreae (Alph-Art du meilleur album à Angoulême en 1995 pour  » Mangecœur « ) est pour beaucoup dans l’impression de légéreté qui se dégage de « Terre mécanique ». Les planches sont lumineuses et les couleurs vives dominent, du bleu au rouge en passant par le jaune.

Léger, l’album évite pourtant l’écueil d’un scénario insipide. Et derrière cette façade plutôt  » bon enfant « , on devine tout de même un univers mystérieux: pourquoi est-il interdit de quitter le navire? Qui sont vraiment ces représentants de l’Autorité? Y-a-t-il un autre monde, ailleurs ?

Autant de questions dont on attend impatiemment les réponses dans les deux prochains tomes.

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