LA FILLE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE – Tome 2. Paris 1867
Douze ans après avoir sauvé la vie de Napoléon III, Julie est devenue une jolie voyante aux nombreux prétendants. Une nouvelle aventure agréable prenant pour cadre l’Exposition universelle de 1867.
Julie Petit-Clou avait 12 ans lors de l’Exposition universelle de Paris en 1855 et s’était retrouvée sans le vouloir au beau milieu d’un complot politique autour de Napoléon III. 12 ans plus tard, en 1867, alors que la petite voyante est devenue une jolie jeune femme, la capitale française accueille une nouvelle Exposition universelle et le tsar Alexandre II au moment de la révolte polonaise.
Cette aventure grand public formant une histoire complète est l’occasion de retrouver la famille Petit-Clou et une foule de nouveaux personnages hauts en couleurs, qu’ils soit fictifs ou réels comme le baron Haussmann, dans une ambiance globalement bon enfant si l’on excepte le final pour le moins inattendu et… explosif. Le dessin est toujours agréable et les décors fouillés. Ce tome 2 manque toutefois d’une structure narrative bien identifiable, le lecteur se contentant longtemps de suivre Julie et ses nombreux soupirants – un pilote de bateau-mouche, un étudiant romantique et bohème, deux scaphandriers jumeaux et anarchistes, un fils illégitime de tsar et un moujik palefrenier – sans savoir où tout cela va nous mener.
Un cahier en fin d’album permet d’en apprendre un peu plus, à travers textes et gravures d’époque, sur cette Exposition universelle de 1867. En attendant le 3e tome de la série qui prendra pour cadre l’édition 1878 : Julie Petit-Clou aura alors 35 ans.
Dessinateur : Etienne Willem – Scénariste : Jack Manini – Editeur : Grand Angle – Prix : 14,90 euros.