ASPHODELE – Tome 1. Le preneur d’âmes

Une histoire de sorcières sans grande originalité mais bien construite.

Etre riche et influent ne sert pas à grand chose lorsque sa vie est menacée par un ennemi invisible. C’est ce qui arrive à Peter Preston, Hugh Sizemore et Michael Towers, victimes tous trois d’étranges phénomènes sanglants. Ils font donc appel à Asphodèle, une sorcière moderne et écrivain de best-sellers sur la sorcellerie, tout en refusant de trop lui en revéler sur leur passé.

« Vous ne dormirez plus! » prévient Delcourt en lançant sa première série de la nouvelle collection « Insomnie ». Et en effet, baignant dans une ambiance de thriller et d’horreur, le récit fait froid dans le dos.

Après « Le chant des Stryges », « Le maître de jeu » ou « Le clan des chimères », Corbeyran poursuit encore un peu plus loin dans le surnaturel. Le scénario d' »Asphodèle » parvient à nous faire entrer complètement dans l’histoire qui, sans être d’une folle originalité, est très bien construite. Elle est mise en images par un Defali dont le découpage audacieux (des cases de toutes tailles qui se chevauchent ou qui empiètent sur la marge, etc) fait mouche et donne beaucoup de rythme à l’ensemble.

Enfin, les couleurs, réalisées par Schelle à l’ordinateur, sont vives et ajoutent aussi à l’atmosphère macabre de l’album. Avec une mention spéciale pour les jeux d’ombres et de lumières particulièrement réussis, notamment les faisceaux des lampe-torches au fond de la crypte.

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