PICO BOGUE – Tome 5. Légère contrariété

C’est les vacances mais les parents de Pico et Ana Ana ont décidé de partir une semaine sans eux. Grave erreur, les deux garnements vont leur faire payer. Un 5e tome qui fonctionne sur la même bonne recette, une petite pincée de lassitude en plus.

Aaah l’été, le soleil, les sorties à vélo avec les copains et le farniente dans la piscine gonflable du jardin… Finie l’école, pour ce 5e tome Dominique Roques et Alexis Dormal, mère et fils dans la vie, Pico et Ana Ana ont droit à des vacances. Des vacances oui mais une légère contrariété en sus: leurs parents ont décidé de partir une semaine sans eux sur un voilier…

Depuis le début, « Pico Bogue » on est fan et, à l’opus précédent, on se réjouissait que les péripéties au quotidien de deux gamins à la langue bien pendue nous fassent toujours autant rire. Mais le nouvel album arrive et là c’est une petite déception. Les gags où les deux petites pestes ont décidé de faire « payer » à leurs parents leur vacances sur un voilier sont d’abord réjouissants. A la question des deux adultes – « Chez qui aimeriez-vous aller pendant tout ce temps les enfants? », Pico annonce d’ailleurs la couleur: « Les enfants qui viennent de perdre leurs parents, on les appelle des orphelins ». Et vlan, c’est envoyé, la « fission du noyau familial » (après celle du noyau de l’uranium) contre laquelle ils ne peuvent rien est lancée.

Malgré tout une certaine lassitude s’installe, les gags sont globalement aussi moins percutants et ceux axés sur leur « abandon » par leurs parents finissent par être redondants. Heureusement, tendresse, poésie et dessin à croquer sont toujours au rendez-vous.

Dargaud

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