NOUS SOMMES TOUS DES ANGES GARDIENS – Le quartier des innocents

Une jeune femme est accusée d’avoir tué ses enfants. Un album feel good autour de la nécessité de faire confiance. Agréable.

anvier 1989, à Sydney. Abby et Rafael s’apprêtent à devenir parents pour la première fois. Mais le bébé est mort-né… Quelques années plus tard, un fils naît. Malheureusement le nourrisson meurt d’un empoisonnement et Abby est accusée et emprisonnée.
« Nous sommes tous des anges gardiens » fait partie de la collection « Les nouvelles routes du soi » qui s’intéresse à des thèmes précis liés au développement personnel. Sont déjà parus « Apprendre à maîtriser son destin – mémoire vive » et « Donner, c’est recevoir – la mécanique du don ». Ici l’histoire, où Abby est totalement soutenue par son mari et un avocat arborigène, tend à nous montrer qu’« on n’est jamais seul quand on fait confiance », selon les mots de Denis Marquet (« Osez désirer tout », « Aimez à l’infini ») qui signe en fin d’album un texte apportant un éclairage philosophique au récit. L’important dans cette histoire est contenu dans les rapports entretenus entre les individus, entre le hasard des rencontres et la confiance qu’ils mettent en l’autre. Dans leurs cases en noir et blanc, Franck Biancarelli et Laurent Gnoni ont donc choisi de mettre l’accent sur les principaux protagonistes, les décors, voire d’autres personnages secondaires, se retrouvant souvent dessinés d’un trait gris clair. Le résultat est assez original même si l’ensemble s’avère un peu statique. Au final, « Nous sommes tous des anges gardiens » est un album « feel good » tout simple qui a le mérite de susciter l’auto-réflexion sous couvert de la fiction.

Dessinateurs: Franck Biancarelli et Laurent Gnoni – Scénariste: Toldac – Editeur: Glénat – Prix: 16 euros.

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