MERTOWNVILLE – Tome 1. Lydia

Lors de son inscription en Arts à la fac, Lydia a pris l’option Justice pour faire plaisir à son papa militaire. Mais à peine arrivée, l’étudiante trouve certains détails bien étranges… Un récit surprenant et des plus sympathiques.

Rien que des travestis drogués juste bons à barbouiller des feuilles blanches… Tout militaire qu’il est, le père de Lydia est catégorique, sa fille n’ira pas étudier l’art à l’université, pour risquer de se retrouver avec ces gens là! Heureusement, la jeune fille a trouvé la parade: s’inscrire à la fac de Mertownville dans la section Arts avec une option Justice.

Ca commence comme l’histoire d’une jeune fille qui tente de s’échapper du carcan paternel et ça se termine avec la promesse de justicières aux super pouvoirs. On en dira pas plus mais cet album – le premier du Québécois Michel Falardeau – est une très bonne surprise pour peu que l’on passe outre une couverture guère attirante. Dans un style graphique qui rappelle « The Boondocks » d’Aaron Mc Gruder , Falardeau met en scène des personnages tout de suite attachants. On craque pour ces étudiantes aux allures de lolitas à la mode d’aujourd’hui et pour ce père au coeur tendre derrière son masque de militaire autoritaire. Les couleurs sont spéciales mais le ton est drôle, bourré d’ironie et mêle avec adresse les dialogues rigolos et la voix off qui raconte l’histoire plusieurs années après. Ce premier tome (trois sont prévus au total) pose le décor et ce qui s’annonçait comme une chronique adolescente réaliste prend un tour plus fantastique auquel on ne s’attendait pas. Le décalage est réussi et l’effet de surprise fonctionne parfaitement. Alors, on s’inscrit tout de suite pour l’option « deuxième tome »!

Paquet

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