MÉMÉ DANS LES ORTIES

Un vieil homme, peu apprécié de ses voisins, perd son chien, sa raison d’être. Rafraîchissante adaptation du best-seller éponyme.

Ferdinand est un quadragénaire bougon et solitaire que ses voisines et sa concierge n’apprécient guère. Au point peut-être d’imaginer un moyen de le faire quitter sa résidence et partir en maison de retraite? Mais le vieil homme n’a pas dit son dernier mot.
Adaptée du roman d’Aurélie Valognes, « Mémé dans les orties » est une charmante BD, assez drôle et fidèle à l’esprit du best-seller. Les illustrations hors case sont complétées par un mélange de dialogues et de voix narrative qui rappelle que l’original est un roman. Si certains personnages secondaires restent peu développés par Véronique Grisseaux (« Lucie ») vraisemblablement par souci de place, on apprécie d’en découvrir d’autres comme Juliette la fillette précoce ou Béatrice la nonagénaire ultra dynamique tendance geek.
Graphiquement, Christine Davenier – qui signe ici sa première bande dessinée – use d’un trait fin et simple à la Sempé, qui manque d’un peu de détails mais qui renforce l’ambiance douce-amère de cette histoire qui réussit à traiter de manière décalée et vivante la difficile solitude des personnes âgées.

Dessinatrice: Christine Davenier – Scénariste: Véronique Grisseaux – Editeur: Michel Lafon BD – Prix: 21,95 euros.