MACHEFER – Tome 2. Le désert des carcasses
Un mélange de road movie, de western et de science-fiction qui fonctionne plutôt bien.
« Mâchefer » fleure bon les grosses cylindrées, l’huile de vidange et les pneus brûlés. Pour ce deuxième tome, Vastra et Duval nous emmènent dans un désert quasi inexploré, d’où personne n’est jamais revenu. Mâchefer – ancien pilote de courses automobiles devenu mécanicien – y suit son ennemi d’enfance Bothrops, et l’un de ses plans « foireux », pour y cacher la jolie Mintaka sur laquelle pèse une chasse à l’homme dirigée par le Marshall Gibson.
L’intrigue du « désert des carcasses » n’est pas révolutionnaire mais est bien menée, soutenue par un rythme enlevé, des graphismes et des cadrages toniques. On regrettera cependant que la confrontation finale avec Gibson se termine aussi rapidement. Cette fin un peu bâclée laisse le lecteur sur sa faim.
Côté personnages, Mâchefer – le beau blond marrant tout en muscles -reste égal à lui-même. Sans doute un peu trop parfait cependant pour qu’il soit réellement attachant. La bonne surprise vient donc plutôt de Bothrops qui, lui, acquiert dans ce second tome un peu plus de profondeur et de nuances. Ce chasseur de tête cupide et sanguinaire semble même capable d’éprouver des sentiments amoureux!
Pas besoin d’être un mordu de voitures pour apprécier ce mélange de road movie, de western et de science-fiction qui fonctionne plutôt bien et qui n’a qu’une prétention, celle de divertir.