LES VACANCES DE DONALD

Quand Donald décide de fuir la fureur de la ville pour la quiétude de la campagne… Un hommage 100% muet rafraichissant.

Nul besoin d’être un humain pour avoir soudain envie de plaquer la ville et ses multiples bruits assourdissants pour le calme et la quiétude de la nature sauvage. C’est ce que décide Donald sur un coup de tête qui embarque aussi sec son sac à dos, sa tente et son appareil photo dans sa petite voiture. Objectif, profiter de vacances tranquilles… ou presque.
Avec « Les vacances de Donald », c’est une plongée dans l’enfance, une aventure qui se lit d’une traite comme on regarde un dessin animé.Totalement muet, sans la moindre ambiance sonore qu’on devine pourtant facilement, le rythme est soutenu du début à la fin, quasi sans ellipses.
Donald se défonce la tête dans un tronc d’arbre, se prend la foudre, se fait piquer par un essaim d’abeilles, évite de peu la noyade, pique une grosse colère mais il repart toujours de plus belle, pied au plancher. Nombre d’animaux de la forêt bien connus des Disney (Tic et Tac en tête) sont convoqués par Frédéric Brrémaud (« Les petites histoires », « Chats! », « Simon Hardy »), de même que les situations burlesques vécues par le canard ronchon qui rappelle bon nombre de dessins animés des studios Disney. On pense notamment aux fourmis voleuses de « Pique-nique sur la plage » ou à l’ours en colère de « Donald fait du camping ».
Le trait dynamique et les couleurs vives de Federico Bertolucci (« Love », « Brindille ») achèvent de composer un exercice de style au scénario certes finalement très minimaliste mais pétillant et rafraîchissant.

Dessinateur: Federico Bertolucci – Scénariste: Frédéric Brrémaud – Editeur: Glénat, Collection Créations originales – Prix: 15 euros.

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