LES HAUTES SOLITUDES – Tome 1. Voyage en pays Golok
A travers ses notes, François de la Grezère raconte son expédition au coeur des payasages inhospitaliers du Tibet en 1939. Un récit tout en sobriété.
Depuis qu’il est enfant, François de la Grézère rêve de partir à la découverte du pays golok entre Chine et Tibet. Le rêve de celui qui est devenu géographe ethnologue devient réalité en 1939 lorsque il lance une petite expédition à dos de mules avec son frère Gabriel, lieutenant dans l’armée. Il a l’ambition de cartographier et d’étudier le pays Golok que très peu d’étrangers ont pu observer… Mais du rêve au cauchemar, il n’y a parfois pas grand chose…
Inspiré des récits des grands voyageurs du Tibet du XIXe et du début du XXe siècle comme Evariste Huc, Jacques Bacot ou Alexandra David-Néel (auprès de qui le héros va d’ailleurs demander quelques conseils et à laquelle les auteurs ont déjà consacré un précédent album), « Les hautes solitudes » s’inscrit dans la longue tradition du récit de voyage et se lit comme tel même si l’aventurier en question est purement fictionnel. On suit ainsi le périple de François à travers les notes d’un journal de bord incomplet à cause de passages illisibles et reproduisant des croquis réalisés par l’explorateur. Le voyage prévu en deux tomes est semé d’embûches mais raconté avec sobriété à l’image du trait réaliste et des planches du dessinateur croate donnant à voir des paysages grandioses et hostiles.
Dessinateur: Boro Pavlovic – Scénariste: Christian Perrissin – Editeur: Glénat – Prix: 15,50 euros.