LE LONG HIVER – Tome 1. 1918
Au cours d’un bombardement, Baptiste Beaufils est soudain plongé dans l’univers des fées. Un conte inattendu.
Inconsolable depuis la mort accidentelle de son jeune fils, le soldat Baptiste Beaufils se retrouve perdu en forêt au milieu d’un bombardement allemand durant la Première Guerre mondiale… Et arrive comme par enchantement au pays des fées… Suite et fin de cet original récit de guerre qui prend la forme dans ce deuxième tome d’un conte au merveilleux pleinement assumé. Des fées, des lutins, des elfes, des faunes, etc, ce n’est pas pour rien que Mallet a pris conseil auprès de Pierre Dubois, spécialiste des créatures elfiques. Les terribles combats meurtriers font donc place ici à une véritable ode à la nature et à une critique en règle de ce que les hommes lui font subir, le peuple caché étant obligé de fuir vers de profondes cavernes souterraines en attendant que la terre « cicatrise ses plaies béantes ».
Si le trait naïf et maladroit est toujours un peu rebutant, il passe beaucoup mieux dans ce contexte féérique, d’autant qu’on comprend mieux l’importance accordée aux gros plans sur les yeux écarquillés de Baptiste, celui qui a été capable de voir l’envers du monde des humains, le monde invisible d’Adara…