LE JOUR OÙ… – Tome 7. Les liens se tissent

Un « feel-good » qui s’intéresse en particulier au sentiment de vide qui remplit Clémentine et à la nécessité de tisser des liens. Un moment de lecture et de réflexion.

On ne présente plus cette série « feel-good » par excellence qui vise à aider le lecteur à trouver sérénité et bonheur en lui offrant la possibilité de s’identifier aux personnages de la bande dessinée.
A la fin du tome 6, on se plaisait à imaginer une vraie intrigue en lieu et place de saynètes philosophiques qui invitent à la réflexion. Ce n’est pas encore tout à fait le cas ici mais le format s’avère un peu différent. Car les différents chapitres des « Liens se tissent » suivent en particulier Clémentine, personnage phare de la série, qui va explorer un peu plus les mécanismes humains conduisant à tisser des liens, toujours trop fragiles. Grâce à des retours dans son passé familial, la jeune femme découvrira l’origine de son mal-être, de cette sensation de vide qu’elle ressent toujours à l’âge adulte. Comme d’habitude, le sujet est abordé avec finesse par BeKa, l’ambiance est posée et les dessins de Marko remplis de douceur. Sans nul doute plus sombre que les précédents, ce 7e tome est heureusement aussi source d’espoir.

Dessinateur : Marko – Scénariste : BeKa – Editeur : Bamboo – Prix : 15,90 euros.

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