LE JOUR OÙ… – Tome 5. La nuit s’est levée
Coincés pour la nuit dans une librairie, un petit groupe d’individus en profite pour raconter ses traumatismes d’enfance. Un nouvel album « feel good » sympathique.
On ne change pas une atmosphère « feel good » qui marche. Dans ce nouvel opus indépendant des précédents – même si l’on retrouve quelques personnes emblématiques -, BeKa livre un nouveau récit invitant à l’introspection. Les héros sont cette fois une libraire, une écrivaine en dédicace et une poignée de clients qui se retrouvent forcés à passer la nuit ensemble dans la boutique à cause d’une tempête de neige. L’ambiance intimiste aidant, ils se racontent leurs souvenirs d’enfance et les traumatismes liés.
Avec le panel de situations familiales décrites (poids de l’héritage familial et de l’éducation, influence des parents sur notre vie et nos choix…) à renfort de flashbacks et de contes philosophiques exotiques, le lecteur s’y retrouvera forcément peu ou prou. Comme les précédents, ce 5e tome délivre des messages plutôt justes autour du développement personnel via un trait rond et doux et des couleurs apaisantes même si l’intrigue ne réserve guère de surprises au final.
Dessinateur : Marko – Scénariste : BeKa – Editeur : Bamboo – Prix : 15,90 euros.