LE BEL ALEX

Par amour, et sous la pression sociale, une jeune homme décide de changer son apparence. Un récit moderne, tout en finesse.

Pour plaire à Alex dont il est amoureux, Noah décide de ressembler aux canons de la beauté masculine véhiculés par les médias et les réseaux sociaux. Parviendra-t-il à retenir la jeune femme qui ne souhaite pas s’engager? Et à quel prix?
Prix Raymond-Leblanc de la jeune création, « Le bel Alex » s’annonce comme une simple et classique histoire d’amour contrariée au sein de la jeunesse contemporaine, si ce n’est que le titre (l’article et l’adjectif masculins pour définir la jeune femme) interpelle. Mais rapidement, on découvre un récit où les clichés de genre sont inversés avec des hommes plus fleur bleue que les femmes et davantage soumis à la pression de l’apparence. Une manière de montrer combien ces injonctions sont ridicules et exacerbées par les publicités et les réseaux sociaux.
« Le bel Alex » au trait agréable souffre de quelques longueurs mais c’est un premier album tout en finesse et en suggestion qui dit finalement une chose essentielle: pour aimer l’autre, il faut d’abord s’accepter soi-même.

Dessin et scénario: Julia Reynaud – Editeur: Casterman – Prix: 22 euros.

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