LADY S – Tome 4. Jeu de dupes

Lady S et son père adoptif se retrouvent au coeur d’un complot de la CIA décidée à en savoir plus le CIRCAT, un centre européen chargé de collecter des informations sur les menaces terroristes. Un 4e tome particulièrement rythmé mais un peu superficiel.

« Le lièvre ». C’est le rôle qu’est censée jouer à son insu Lady S, selon les plans de la CIA: désireux d’en savoir plus sur le Circat (un centre européen chargé de collecter des informations sur les menaces terroristes), les services secrets américains font enlever le père adoptif de la jeune femme par de faux terroristes islamistes. Ils espèrent ainsi qu’elle contactera le Circat puisque, pensent-ils, elle travaille pour eux.

Même s’il y a certainement une part de vérité dans l’énervement des Américains à voir une agence alliée fonctionner sans l’aval de la grande nation américaine, la réaction semble démesurée et le plan un peu gros. Mais il fonctionne. D’abord dans le récit puisque les agents du Circat sortent du bois… Ensuite par rapport à nous, lecteurs, parce que Van Hamme livre un road movie pêchu à travers la France: notre blonde héroïne passant coup sur coup du TGV à l’autocar, de la fourgonnette à la moto et du camion à l’hélicoptère, on n’a pas le temps de s’ennuyer! Revers de la médaille, on sort de « Jeu de dupes » tout de même un peu frustré car les scènes défilent à vitesse grand V et les personnages entrent en scène aussi vite qu’ils en sortent.

Ce quatrième tome est tout de même l’occasion de mettre enfin noms et visages sur ceux avec qui Lady S a travaillé auparavant. Petit à petit, les pièces du puzzle s’assemblent et, pour ceux qui suivent la série depuis le début, c’est une bonne surprise.

Dupuis

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