LA MOÏRA – Tome 1. La louve et l’enfant

Une jeune fille des rues voit son destin basculer le jour où elle découvre une mystérieuse bague sur un cadavre. Adaptation entraînante de la trilogie à succès de Henri Loevenbruck.

Trilogie à succès de fantasy de Henri Loevenbruck teintée de légendes bretonnes et celtiques, « La Moïra » est ici adaptée dans une version BD pour jeunes adolescents. Aléa, une jeune fille orpheline vivant de petits larcins, tombe par hasard sur un cadavre portant une mystérieuse bague au doigt. Pendant ce temps, une louve chassée par la meute erre en solitaire.
Offrant tous les ingrédients de l’heroïc-fantasy (magie, nains, elfes, druides, etc), ce premier tome pose les bases d’un univers assez riche et d’une intrigue certes un peu classique mais qui semble assez élaborée. D’un côté, Aléa; d’un autre, Imala la louve; d’un autre côté encore des bons et des méchants druides en lutte pour le pouvoir… et au centre la Moïra: une force étrange difficilement explicable mais qu’on pourrait assimiler au destin à laquelle tous se réfèrent et qui va guider la louve vers Aléa.
L’aventure scénarisée par Lylian (« La quête d’Ewilan », « Méto », « Les Géants ») démarre donc sur de bonnes bases, surtout pour les fans de fantasy qui ne trouveront rien à redire tant au niveau de l’action et des personnages attachants que du graphisme au trait simple mais vif et détaillé de Raka, une jeune illustratrice italienne issue du monde des fanzines. A suivre donc.

Dessinatrice: Raka – Scénariste: Lylian, d’après l’œuvre d’Henri Loevenvruck – Éditeur: Glénat – Prix: 15,50 euros.

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