LA FILLE DU QUAI

On n’échappe pas à la fille du quai. L’histoire un brin confuse d’une malédiction.
Une femme avec une ombrelle sur le quai… La voir est synonyme de malédiction: celui qu’elle a choisi mourra un jour ou l’autre de ses mains… Alors quand Haurel, 8 ans, l’aperçoit un jour, son père décide de fuir avec lui.
« La fille du quai » est un conte fantastique mâtiné de sensualité. Réelles ou non, les femmes tournent autour de Haurel et bouleversent son destin. Comme le jeune homme qui passe sa vie à tenter de fuir la fille du quai, le lecteur se promène entre les époques et les lieux. Le personnage principal intrigue en revanche avec sa manière particulière de se déplacer en évitant soigneusement de toucher le sol.
L’histoire s’avère malheureusement un brin confuse, les ellipses et les sauts dans le temps n’étant pas toujours très clairs tandis que l’inattendue touche de thriller autour du serial killer de femmes enceintes laisse une impression mitigée. Dommage car les planches aux trait et à la colorisation soignés et élégants invitent à plonger dans la légende.
Dessinateur: Fabrice Meddour – Scénaristes: Alexine et Fabrice Meddour – Editeur: Glénat – Prix: 15,50 euros.
