LA FILLE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE – Tome 3. Paris 1878

Un dangereux criminel se fait la malle en pleine Exposition universelle et une vague de crimes frappe Paris juste après. Une troisième aventure divertissante.

Julie Petit-Clou avait 12 ans lors de l’Exposition universelle de Paris en 1855, pour cette nouvelle édition de l’Exposition universelle elle en a donc 35. La belle voyante qui exerce toujours dans sa roulotte et élève seule ses frères s’inquiète, elle a vue dans ses rêves le terrible meurtrier Pierre Paul Léon François. Or celui-ci est parvenu à s’évader et une vague de crimes frappe la capitale.
Le troisième opus des aventures de Julie Petit-Clou, qui forme toujours une histoire complète, se base cette fois sur la phrénologie, théorie du neurologue allemand Franz Joseph Gall selon laquelle on peut déceler les facultés et les penchants des hommes par la palpation des reliefs du crâne. Ainsi trois bosses situées dans des zones spécifiques révèlent-elle un esprit criminel… L’album est également l’occasion d’évoquer d’autres innovations de l’époque comme la machine à glaçons, les bougies électriques ou le moteur solaire, notamment dans le dossier de six pages en fin d’album, ou les terribles conditions de travail des ouvriers.
Comme dans les épisodes précédents, le récit est dense et riche, les décors fouillés, le découpage intéressant et les protagonistes sympathiques mais encore une fois la narration manque de structure: on a un peu l’impression de suivre au jour le jour les différents personnages sans qu’une intrigue claire se détache. Pas de quoi ternir toutefois une série tout public divertissante, sur fond d’expositions universelles parisiennes.

Dessinateur : Etienne Willem – Scénariste : Jack Manini – Editeur : Grand Angle – Prix : 14,90 euros.

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