LA FILLE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE – Tome 1. Paris 1855

Paris, 1855. Sur fond d’inauguration d’Exposition universelle les complotistes veulent attenter à la vie de Napoléon III. Une petite romanichelle pourraient bien perturber leur plan. Une enquête sympathique.

Napoléon III s’apprête à inaugurer l’Exposition universelle de 1855 quand sa maîtresse est assassinée par des complotistes pour avoir refusé d’empoisonner l’Empereur. Julie Petit-Clou, une petite voyante de 12 ans, se retrouve mêlée à cette histoire lorsqu’elle croise la route du colonel Ferrand dont la femme a été enlevée pour l’obliger à son tour à commettre le régicide.

Julie n’est pas la seule héroïne de cette nouvelle série: chaque album sera l’occasion de découvrir l’une des fameuses Expositions universelles parisiennes, de celle de 1855 – qui dévoile au public la première tondeuse à gazon, le revolver à six coups de M.Colt ou les machines à coudre Singer – à celle de 1937. Ce premier tome est aussi l’occasion d’un petit cours d’Histoire puisque les inimitiés de l’Empereur viennent notamment de sa volonté d’imposer les tensions en Algérie en rendant aux arabes les terres confisquées par les colons français.

Cette petite histoire policière très grand public (qui forme une histoire complète en un tome), sur fond de réalité historique donc, est plutôt bien menée par Jack Manini (« SOS Lusitania », « Arthur Cravan ») avec une intrigue dynamique et des personnages sympathique, tandis qu’Etienne Willem (« Les ailes du singe ») rend bien l’ambiance de l’époque avec des décors fouillés.

Petit bonus, en fin d’album, Julie Petit-Clou nous fait une visite guidée de l’exposition à travers textes et gravures d’époque. L’Exposition universelle de Paris suivante s’est elle tenue en 1867 en pleine apogée du Second Empire.

Dessinateur: Etienne Willem – Scénariste: Jack Manini – Editeur: Grand Angle – Prix: 14,90 euros.

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