LA CALLAS, l’enfance d’une diva

L’enfance difficile de la célèbre cantatrice entre Etats-Unis et Grèce. Une biographie intimiste.

Surnommée « la Bible de l’Opéra », Maria Callas est l’une des plus grandes cantatrices du XXe siècle. Et si l’on connaît ses airs à succès et sa vie privée tumultueuse notamment avec sa relation avec le milliardaire Aristote Onassis, on ignore souvent l’histoire de son enfance. Une enfance compliquée entre les Etats-Unis et la Grèce, marquée certes par un travail acharné pour parfaire ce don vocal, mais aussi par le manque affectif d’un père qui finit par quitter le domicile conjugal et d’une mère irascible et hostile à son égard.
En s’intéressant à une période charnière dans la vie de la cantatrice grecque – entre 1928, année d’un grave accident de la circulation, et 1945, année de son retour aux Etats-Unis pour renouer avec son père et tenter une carrière américaine – Gaspard Njock (« Aldo Manuzio »), musicologue et passionné d’opéra, propose un récit intimiste, centré sur les émotions et le mal-être de Maria Callas et renforcé par le choix de l’aquarelle et de teintes restreintes hormis quelques planches où la couleur explose. Un peu terne visuellement, la bande dessinée n’apporte pas moins un éclairage intéressant sur la Callas en particulier pour les amateurs d’art lyrique.
A noter qu’en fin d’album, Gaspard Njock propose un dossier sur les correspondances entre l’opéra et la bande dessinée.

Dessin et scénario: Gaspard Njock – Editeur: Nouveau Monde Graphic – Prix: 21,90 euros.

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