LA BALEINE BLANCHE DES MERS MORTES

Un monde où les océans disparus reviennent se venger des hommes. Un récit fantastique original mis en valeur par le graphisme.

La pollution humaine a provoqué leur disparition et pourtant ils reviennent se venger. Sous forme d’animaux marins et de marées dévastatrices fantômes qui, si elles ne noient pas, dévorent l’âme des humains qu’elles touchent. C’est dans ce monde post-apocalyptique qu’un voyageur solitaire qui semble ne pas craindre ces redoutables marées rencontre Chrysaora, une jeune femme qui danse avec les méduses.
Imaginée à partir de l’univers et des personnages de son propre roman « Mers mortes » (prix Imaginales des bibliothécaires 2020), « La baleine blanche des mers mortes » est une histoire à part entière signée Aurélie Wellenstein.
Elle nous plonge d’emblée dans l’ambiance surprenante d’une mer sans mer, profondément empreinte d’écologie. Délivrant un message clair, le récit est fluide, teinté d’une certaine poésie malgré la dureté du propos, et surtout porté par le graphisme lumineux de Boiscommun en couleurs directes à l’aquarelle qui donne à voir des vues saisissantes d’un Paris délabré et de spectaculaires scènes spectrales de déferlement de marées et d’attaques de poissons.

Dessinateur: Olivier Boiscommun – Scénariste: Aurélie Wellenstein – Editeur: Drakoo – Prix: 15,90 euros.

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