K-SHOCK

Une étudiante française découvre de l’intérieur l’univers de la K-Pop grâce à un jeune rappeur coréen qui s’apprête à intégrer un groupe. Un one-shot qui a le mérite de faire découvrir aux néophytes la K-Pop.

enue étudier à Séoul par intérêt pour la K-Pop (musique pop coréenne) et les dramas (séries TV), Alice se rend compte qu’elle a du mal à s’intégrer dans cette société sud-coréenne qui se livre peu. Mais un jour, l’étudiante française rencontre par hasard Jae Sun, un jeune rappeur coréen sur le point de devenir le prochain idol d’un groupe de K-Pop.

Née à Séoul en 1976 et adoptée en France, Christelle Pécout a choisi de se pencher sur la très active communauté des fans de K-Pop, partie intégrante de « l’Hallyu », la nouvelle vague culturelle sud-coréenne qui comprend également le cinéma, la cuisine, le jeu vidéo, etc, et qui connaît un rayonnement mondial. Avec « K-Shock », Christelle Pécout illustre à travers des planches en noir et blanc réalistes – plus proches de la BD européenne qu’asiatique – un récit en un seul tome qui met l’accent sur les coulisses de la création d’un groupe de K-Pop: rythmes infernaux, marketing, célébrité, argent facile… Certes, on ressent certaines des contradictions d’un pays aux rapports sociaux très codifiés, devenu en quelques années le pays le plus connecté au monde, mais globalement l’intrigue s’étire un peu trop en longueur. Plutôt que de consacrer presque 112 pages à la naissance d’un boysband, on aurait aimé en apprendre davantage sur la culture et la jeunesse sud-coréenne.

Dessin et scénario: Christelle Pécout – Editeur: Glénat – Prix: 15,50 euros.

k-shock.jpg

Share