JASON ET LA TOISON D’OR – Tome 1. Premières armes
La naissance du mythe de Jason, l’héritier du trône d’Iolcos écarté du pouvoir par son oncle. Un premier tome classique et didactique.
Au royaume de Béotie, la nouvelle compagne du roi Arthamas fomente l’assassinat des deux enfants de celui-ci. Mais ils parviennent à s’enfuir sur un bélier volant à la toison d’or, envoyé par les dieux, et l’aîné est recueilli par le roi Aiétès. Au même moment, lorsque son oncle s’empare du trône d’Iolcos, Jason l’héritier légitime échappe de justesse à la mort et est confié au centaure Chiron, le meilleur éducateur de Grèce, en attendant qu’il soit en âge de se venger…
Poursuivant son adaptation des nombreux mythes grecs en bande dessinée, Luc Ferry s’attaque, avec l’un des plus grands héros de la mythologie, à un sacré morceau: Jason et la folle quête de la Toison d’Or, aidé par les fameux Argonautes: Héraclès, Thésée, Orphée, Castor et Pollux et les autres… Ils sont donc tous là ces héros dont on on connaît peu ou prou les exploits et la succession de péripéties fantastiques mises en scène par Clotilde Bruneau (« Charlemagne » et « Soliman le Magnifique » dan la collection « Ils ont fait l’Histoire ») se fait dans le respect des textes antiques. Les planches du Brésilien Alexandre Jubran sont finement détaillées et réalistes, participant ainsi au sérieux de l’ensemble. En fin d’album, l’ancien ministre de l’Education Luc Ferry signe d’ailleurs un dossier pédagogique très didactique qui permet d’en apprendre un peu plus encore sur le mythe de Jason.
De qualité, le premier tome de cette trilogie reste néanmoins classique tant dans la narration que dans le découpage. Les personnages ne sont pas attachants et les rencontres avec les divinités sont vite expédiées, bref il manque un peu dans tout ça du spectaculaire et de l’épique qu’on attend dans ce genre de récits.
Dessinateur: Alexandre Jubran – Scénariste: Clothilde Bruneau – Editeur: Glénat – Prix: 14,50 euros.