HELLA & LES HELLBOYZ – Tome 1. Tout droit en enfer
La jeune Hella parviendra-t-elle à sauver son petit-ami retenu prisonnier dans un univers parallèle infernal au coeur d’une maison hantée? Une aventure fantastique un peu convenue.
La collection Drakoo de Bamboo consacrée aux « imaginaires » nous ouvrent cette fois les portes d’une maison hantée. Celle du 21 rue Duroc, à côté du domicile du prof de maths d’Hella et Kirian. Alors qu’il viennent de vandaliser sa voiture, le jeune homme décide d’entrer dans la sinistre demeure tandis que la jeune fille, peu rassurée, préfère rentrer chez elle. Mais le lendemain Kirian a disparu et Hella décide de pénétrer tout de même dans la maison, théâtre de meurtres et de multiples disparitions à travers les décennies.
Destinée à un public adolescent, cette histoire en deux tomes gentiment horrifique nous plonge dans un univers mêlant Enfers et fête foraine aux multiples références, d' »Alice aux pays des merveilles » à « Zombillenium » en passant par la pop-culture des années 80, ses BMX et ses stars du rock. Si l’on est d’abord agréablement surpris lorsque l’héroïne passe la porte de la maison hantée en ne découvrant pas de simples pièces sombres cachant des fantômes vengeurs ou de dangereux psychopathes, on est rapidement déçu. Tandis que le découpage de Luisa Russo (« Envols ») et son large bestiaire démoniaque s’avèrent classiques mais plutôt efficaces, le scénario conçu à la manière d’un jeu vidéo avec des mondes successifs à traverser (en l’occurrence « sept cercles de l’enfer ») et un boss de fin de niveau à battre à chaque fois pour espérer sauver son petit-ami, est très linéaire et sans grande surprise pour l’instant.
Dessinatrice: Luisa Russo – Scénariste: Kid Toussaint – Editeur: Bamboo, collection Drakoo – Prix: 14,50 euros.