GENIUS – Tome 1. Un robot pas comme les autres
Un ado reçoit en cadeau un androïde conçu pour être le meilleur ami des ados. Un drôle d’album.
Max s’ennuie et son père, souvent absent à cause de son travail, décide de lui offrir Genius, un androïde dernière génération, le copain idéal des adolescents. C’est en tout cas l’argument de vente du fabricant…
Constitué de courts récits de quatre ou cinq pages, ce premier tome présente de façon linéaire l’évolution des rapports entre Genius et Max ainsi que les réactions étranges de l’androïde, obligeant régulièrement l’industriel à le reprogrammer.
L’humanisation progressive de Genius permet de poser les bases d’une réflexion sur la définition d’un robot, sa place dans la société et jusqu’où il est souhaitable d’aller. L’idée générale n’est pas inintéressante d’autant que dans les prochains tomes Max va grandir, contrairement à Genius, et donc susciter d’autres réflexions. Mais pour l’instant, ici, on reste encore trop à la surface des choses. Et même les attitudes bizarres et inquiétantes du robot (plutôt bien rendues visuellement avec un visage soit totalement inexpressif, soit haineux…) ne vont pas plus loin qu’un sentiment durable de malaise. Ni drôle ni horrifique, sans directin clairement identifiable, ce premier tome futuriste au look un peu rétro laisse finalement sceptique.
Dessinateur: Stéphane Hirlemann – Scénariste: Sergio Salma – Editeur: Glénat – Prix: 10,95 euros.