ENWIN – Tome 2. Le fils perdu
Un univers délirant et loufoque, entre conte fantastique et fantasy animalière, surtout destiné aux jeunes lecteurs.
Les enfants de Gribourg ont été capturés pour servir de repas aux soldats du seigneur Hargull. Six villageois inexpérimentés partent en direction du château où les bambins sont retenus. Faits prisonniers à leur tour, nos héros vont finalement parvenir à s’échapper et alerter la famille d’Enwin, un enfant des Géants, qui les avait aidés un peu plus tôt.
Aigles, lapins, canards, perroquets, géants… « Enwin » nous emmène dans un univers délirant et loufoque, entre conte fantastique et fantasy animalière. Comme dans le premier tome, les décors et les personnages du « Fils perdu » sont fins et très détaillés. On trouve d’ailleurs chez plusieurs d’entre eux un ou deux détails qui leur confèrent une petite touche comique. On appréciera par exemple la moustache un tantinet ridicule sous le nez d’Hargull ou les frisottis gelés sur la tête de l’oiseau Raoul !
Bref, les héros sont mignons et attachants. Ils bénéficient d’un capital sympathie d’autant plus grand que leur seule force réside dans leur courage.
De par ce style graphique et un ton souvent enjoué, jamais réellement dramatique, le récit s’adresse plutôt aux plus jeunes. Ce qui n’empêchera pas un public d’adultes d’apprécier des dialogues fins et plein d’humour.