EDELWEISS

L’histoire d’amour d’Edmond et Olympe, eux-mêmes amoureux de la montagne. Un récit tendre et sensible plein de charme.

Lorsque par un beau soir d’été 1947 Edmond rencontre Olympe dans un bal, il est loin de se douter encore qu’entre l’ouvrier chez Renault et la féministe issue d’une famille aisée allait naître un amour profond et indéfectible.

« Edelweiss » est une histoire tout ce qu’il y a de plus charmant, de ceux qui font venir la petite larme à l’oeil lorsqu’on le referme. Cédric Mayen (« ElementR ») livre en effet une touchante histoire d’amour sur quelques décennies avec ses hauts et de bas: un mariage entre classes différentes, le besoin d’émancipation, le désir d’enfant, le handicap… et aussi la montagne. Car « Edelweiss », c’est aussi une histoire d’amour entre une famille et la montagne – d’où le nom de la petite fleur de montagne donnée au titre: nièce d’Henriette d’Angeville, la première femme à avoir réussi l’ascension du Mont Blanc par ses propres moyens, Olympe rêve d’en attendre le sommet à son tour. Avec ses personnages forts et fragiles à la fois, parfaitement expressifs, Lucy Mazel (« Communardes: Les Elephants Rouges ») contribue à créer l’émotion. Le trait est sensible, le travail sur la lumière réussi et la colorisation colle bien à la période d’après-guerre qui est décrite. L’ensemble forme un bel album vintage, simple et juste, qui fait du bien.

Dessinatrice: Lucy Mazel – Scénariste: Cédric Mayen – Editeur: Vents d’Ouest – Prix: 17,50 euros.

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