SALES MÔMES, SALES VIEUX

Une série de gags très courts sur les relations intergénérationnelles. Plutôt bien vu.

Quand on naît sale môme, fatalement on finira sale vieux. C’est la morale de ce petit album signé James (« Dans mon open space », « Rob ») et Mathilde Domecq (« Basile et Melba », Paola Crusoé ») qui, à travers une succession de courts strips de quatre cases seulement ou d’un dessin pleine page, illustre les rapports familiaux. La diversité des personnages – des couples hétéros et gays, des bébés, des jeunes, des vieux, des célibataires endurcis, etc – permet de dérouler une variété de situations assez importante, de la mère indigne qui a toujours envie de se débarrasser de son bambin au petit vieux qui rêve de survivre à ses enfants, en passant par le vieux garçon sous l’emprise de sa mère possessive. Le tout sur des planches simples mais dont l’alternance de bichromie de teintes permet d’éviter la monotonie. Les saynètes sont loin d’être toutes percutantes mais le ton est toujours grinçant et la caricature plutôt juste.

Dessinatrice : Mathilde Domecq – Scénariste : James – Editeur : Fluide Glacial – Prix : 9,90 euros.

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