CHRONOSQUAD – Tome 5. Vie éternelle mode d’emploi
Les Chronosquad se retrouvent face à un dilemme: aller ou non chercher une groupe de touristes coincés au Moyen-âge au risque de revenir avec un certain nombre d’années en plus. Un récit complet qui permet de retrouver avec plaisir les membres de l’équipe.
Avec les voyages dans le temps, la fin n’est pas forcément la fin. Et c’est donc pour une histoire complète que les membres des Chronosquad reprennent du service. Leur mission: récupérer quatre chronotouristes coincés quelque part dans le Moyen-âge à la suite d’un problème de vol spatio-temporel. Or, dans cette dimension située hors des circuits officiels de chronotourisme, le temps passe différemment: plus Bloch et son collègue demeureront dans ce Moyen-âge, plus ils auront vieilli à leur retour.
Si théoriquement il n’est pas nécessaire d’avoir lu les opus précédents pour démarrer « Vie éternelle mode d’emploi », cela est fortement conseillé si on veut bien saisir les relations entre les personnages. L’humour est en tout cas toujours présent – surtout grâce à Bloch tout excité d’avoir enfin été envoyé en mission dans son époque de prédilection et grâce au trait expressif de Panaccione – mais le ton de ce 5e tome est tout de même un peu plus grave que les précédents. Fini la critique du tourisme de masse qui était au coeur des quatre premiers opus, Albertini amène ici plutôt à la réflexion sur le temps qui passe et l’immortalité. Y aura-t-il un tome 6? La conclusion laisse en tout cas imaginer le contraire malheureusement.
Dessinateur : Grégory Panaccione – Scénariste : Giorgio Albertini – Editeur : Delcourt, collection Geopolis – Prix : 25,50 euros.