ALFADOG, GENTLECHIEN CAMBRIOLEUR

L’ennemi public n°1 de Dogoville s’est évadé. Une aventure jeunesse plate.

Alfadog, le meilleur des cambrioleurs, croupit en prison de haute sécurité jusqu’à ce qu’il parvienne à s’évader en crochetant la serrure de sa cellule. En cavale, traqué par l’inspecteur Mc Crockett, il se retrouve sur un gros coup avec un compagnon de galère: dérober une oeuvre d’art inestimable au musée de Dogoville.
L’Italien Fabrizio Petrossi a l’habitude de travailler pour Disney, que ce soit le magazine Topolino ou le Journal du Mickey. En BD, il a signé aussi « Mickey et les trois mousquetaires », « Picsou », « Le Dragon de Glasgow », etc. Rien d’étonnant donc à ce que son trait dans « Alfadog » soit aussi dynamique et lisible. Pourtant, des personnages animaliers expressifs ne font pas tout et le jeune lectorat visé aura bien du mal à s’y attacher (même si le petit chat est vraiment trop mignon!) car tout s’enchaîne sans véritable cohérence ni scénario solide derrière, avec des flashbacks qui n’apportent pas vraiment de chair supplémentaire à ce gentlechien cambrioleur. Seul le dénouement arrive à surprendre un peu.

Dessinateur: Fabrizio Petrossi – Scénariste: Manu Causse – Editeur: Oxymore, collection Luciole – Prix: 16,95 euros.

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