ANGEL SANCTUARY – Tome 20
Ce 20e et dernier volume clôt la série en apothéose. Entre les anges, les démons et les humains, le lecteur ne sait plus où donner de la tête.
Ce 20e et dernier volume sonne l’heure du dénouement. La série de Kaori Yuki illustrant la guerre que se livrent anges et démons au travers de possessions et de réincarnations s’achève en apothéose: l’affrontement avec le Tout-Puissant, la révélation de ses desseins et du véritable rôle de chacun des personnages. C’est l’heure de vérité.
Et ce n’est pas de trop. Car si le manga est une histoire d’amour entre deux adolescents (frère et soeur de surcroît), Setsuna et Sara, l’histoire est extrêmement complexe. Comme point de départ, un jeune garçon, Setsuna qui aime en secret Sara et qui apprend qu’il est la réincarnation de l’ange déchu Alexiel. Quand un autre ange tue Sara, Alexiel, fou de colère, déclenche sa véritable puissance, détruisant une bonne partie de la terre. Apparaît alors un être qui avait disparu depuis des siècles, Adam Kadamnon. Il arrête le temps sur terre afin d’éviter sa destruction totale et de laisser le temps à Setsuna d’aller chercher sa soeur au cœur du royaume d’Hadès, où se trouvent les âmes des morts.
Bref, il y a des anges partout, des démons, des humains… Tout un petit monde qui ne fait pas dans la dentelle, entre les machinations, les manipulations génétiques et les assassinats. Kaori Yuki a créé des personnages à la personnalité fouillée et dont les sentiments sont bien mis en valeur.
L’effet pervers, c’est que dans cet ultime volume notamment, il faut bien s’accrocher pour tout comprendre dès la première lecture: les personnages sont très nombreux à s’exprimer (et très bavards!), on ne voit pas forcément qui parle et certaines polices utilisées – comme celle utilisée par le Tout-Puissant – rendent le texte peu lisible. Les dessins sont en revanche de grande qualité et la mise en page est très dynamique.
« Angel sanctuary » terminé, Tonkam annonce la parution prochaine de deux nouveaux titres de Kaori Yuki: « Gold child » et « Comte Caïn ».