Festival d’Angoulême: les éditeurs mettent la pression
« Si cette édition 2007 ne fonctionne pas, le festival est mort » déclare
Louis Delas, président du groupe bande dessinée au sein du SNE.
L’édition 2007 du Festival international de la bande dessinée (25-28 janvier 2007), qui installe le gros de ses bulles pour la première fois hors du centre-ville, pourrait être celle de tous les dangers.
Déjà l’été dernier, en apprenant que le Champ-de-Mars ne pouvait plus les accueillir, les éditeurs avaient co-signé une lettre demandant entre autres à la mairie d’Angoulême et aux organisateurs du festival de leur trouver un site pouvant les réunir tous. Le site a bien été trouvé et les éditeurs seront installés dès demain sous une bulle géante de 12.000m2. Quant à leurs autres interrogations (navettes, restauration, signalétique…), les éditeurs attendent de voir, toutes griffes dehors.
Interviewé par le quotidien Charente Libre (24/01/07), Louis Delas, patron de Casterman et président du groupe bande dessinée au sein du Syndicat national de l’Edition (SNE), déclare en effet que l’édition 2007 « est une édition test: si les navettes ne fonctionnent pas comme il faut, le festival d’Angoulême est mort ». Et de préciser qu’une réunion-bilan en février sera déterminante: « Soit ça s’est globalement bien passé et on prépare le prochain festival d’Angoulême, soit je crains que ce soit fini pour nous éditeurs en tout cas ».