LING-LING – Tome . Le bureau des rumeurs

Une jeune fille formée aux arts martiaux décide d’aider son prochain. En l’occurrence, la seconde épouse du roi Unhnotrtan dont le fils est retenu en otage dans le gynécée de l’Empereur de Chine. Une série bon enfant destinée aux jeunes lecteurs.

Soumise, mariée ou esclave, non merci! Ling-Ling préfère quitter son village pour apprendre le kung-fu et pouvoir ainsi se débrouiller seule. Après une formation de cinq années auprès de maître Kâ-Ho, elle décide de se lancer dans la vie. A peine partie, elle tombe sur un recruteur qui veut lui faire intégrer le gynécée de l’empereur où se trouvent les plus belles filles du pays. Se débarrasser du bonhomme est un jeu d’enfant pour Ling-Ling mais lorsqu’elle rencontre quelques instant après Kaa-Nhon, une belle jeune femme – seconde épouse d’un roi – qui veut justement se rendre au gynécée impérial pour y sauver son fils prisonnier, elle décide de lui apporter son aide.

Parallèlement à la réédition en grand format de « Chinn », plusieurs fois primée, Bamboo nous propose une nouvelle série scénarisée par Escaich. Avant tout destiné aux enfants avec un scénario largement linéaire, ce premier tome (qui peut se lire comme un récit complet) s’avère plutôt sympathique et très rythmé. Pas de temps mort, il se passe toujours quelque chose et si le personnage de Ling-Ling est assez fade, ceux qui gravitent autour sont plus intéressants et plus drôles: le serviable mais simplet Kha-Khou et ses ennemis tous plus bêtes les uns que les autres comme le voyant Tâ-Rô, le recruteur Muh-Fleu et Fû-Rhé du bureau des rumeurs. A noter d’ailleurs, que la plupart des personnages portent des noms en rapport avec leur fonction, à la manière des albums d' »Astérix ». Certes, l’humour et l’histoire restent basiques mais la lecture sans prétention est agréable et soutenue par des dessins plaisants. Une série bon enfant à destiner donc aux lecteurs âgés d’une dizaine d’années.

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