WALKING DEAD – Tome 18. Lucille
Rick se soumet au dangereux et cruel clan de Negan… Mais si c’était une ruse? Un 18e opus à un haut degré de tension.
Cela fait plusieurs tomes que la série à succès de Kirkman et Adlard (« la première série du marché BD » au 1er semestre selon une étude de l’institut GFK) a amorcé un virage, laissant un peu de côté les morts-vivants qui ne pensent qu’à trouver de la chair fraîche pour se focaliser sur les rapports entre survivants plus ou moins gentils. Celui qui est actuellement au centre de l’intrigue n’est d’ailleurs clairement pas un gentil: Negan, chef de clan cruel et sans scrupules, et sa batte de baseball customisée au fer barbelé tendrement baptisée Lucille… Alors que Rick fait mine de se soumettre à Negan pendant qu’il se sert en médicaments et autres fournitures, le petit Carl se glisse dans son camion, un fusil d’assaut en main…
Une chose est sûre, Kirkman a le don pour alimenter suspense et tension. Pendant tout l’album, le lecteur reste en effet suspendu aux lèvres de Negan, craignant que cette brute sadique et imprévisible – qui a massacré précédemment le pauvre Glenn – décide soudainement de se fâcher très fort contre le jeune Carl, Rick ou un autre membre de la bande. Finalement, même s’il dévoile quelques scènes très dures, ce 18e tome s’attarde surtout à développer les personnalités de Negan et de Carl (au détriment de personnages principaux très intéressants comme Michonne) et à montrer comment fonctionne la communauté de Negan, du système des « bons points » à son harem… Quant à l’arrivée de nouveaux personnages, dont l’improbable « roi » Ezéchiel et son tigreXX, elle laisse imaginer des prochains épisodes nettement plus musclés. Ça promet!