TRILLION GAME – Tome 1

Un duo de choc à l’objectif ultime simple: devenir trillionnaire. Un manga au sujet original.

Ils n’auraient jamais dû être amis: Gaku, un geek doué mais beaucoup trop timide rêvant d’une famille et d’une petite maison au bord de la mer; et Haru, un jeune homme sans sens moral, au culot et au bagou inouïs, qui aspire à gagner un trillion de dollars pour obtenir tout ce que le monde peut offrir. Et pourtant la rencontre fortuite de ces deux lycéens va déboucher sur une amitié solide et un objectif commun: monter une start-up et amasser les millions, au départ sans moyens ni relations.
Riichiro Inagaki au scénario (« Eye Shield 21 », « Dr Stone ») et Ryoichi Ikegami au dessin (« Sanctuary », « Crying Freeman ») signe un seinen surprenant au graphisme vif et expressif. D’abord par le thème choisi – les affaires et la finance -, pas spécialement sexy. Ensuite par le ton du manga qui s’avère tout sauf sérieux. Il faut dire que les caractères respectifs de nos deux héros font plutôt dans la démesure – l’un hyper coincé mais bosseur, l’autre baratineur mais ambitieux et persuasif – et que le scénario est aussi improbable que loufoque.
L’ouverture du manga n’en fait pas mystère, les deux amis sont devenus riches, c’est donc à travers un flashback de plusieurs années en arrière que l’on va découvrir la fulgurante ascension de Gaku et Haru. Une ode au capitalisme à laquelle bon nombre de lecteurs ne souscriront pas mais qui est mise en scène avec suffisamment d’humour et de cynisme pour que les questions éthiques passent à l’arrière-plan: dans « Trillion game », le monde des affaires devient une sorte de jeu avec des niveaux à passer et des boss à battre.
Les tomes 2 et 3 sont déjà parus.

Dessinateur: Ryoichi Ikegami – Scénariste: Riichirô Inagaki – Editeur: Glénat – Prix: 7,90 euros.

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