TRANSFORMERS – Tome 1. Pleins gaz!
Deux ados découvrent des robots géants à bord d’un gigantesque vaisseau spatial. À leur réveil, la Terre devient un champ de bataille. Dépoussiérage sympathique de la fameuse licence.
Rachetée par Robert Kirkman et son studio Skybound Entertainment, la licence des Transformers hyper populaire dans les années 80 se refait une jeunesse grâce à Daniel Warren Johnson, alias DWJ (« The ghost fleet », Do a power bomb ») qui repart du début: deux ados, Spike et Carly, chutent dans une crevasse et y découvrent l’épave d’un vaisseau spatial dont sortent des robots jusque-là inanimés. La guerre entamée il y a bien longtemps sur la planète Cybertron entre Autobots et Decepticons, reprend sur une Terre remplie d’humains complètement dépassés par la puissance de ces géants mécaniques qui se transforment en véhicules. Spike et Carly vont néanmoins devoir choisir leur camp.
Rien de révolutionnaire scénaristiquement donc pour les fans de la première heure dans ce premier opus qui regroupe les épisodes 1 à 6. La trame générale reste fidèle à l’original avec de l’action à revendre mais dans le genre c’est plutôt bien fait avec des scènes dynamiques et fluides parfois impressionnantes et surtout une attention particulière portée au développement de ses personnages et à l’évolution de leurs relations. De quoi apporter au récit quelques moments plus intimistes entre deux démonstrations d’héroïsme, histoire de se reposer un peu les yeux des explosions en tous sens et (re)découvrir avec plaisir un univers un peu daté.
Dessin et scénario: Daniel Warren Johnson – Editeur: Urban Comics – Prix: 17 euros.