PRINCESSE SARA – Tome 8. Meilleurs voeux de mariage

La véritable identité de la riche héritière Sara Crewe est dévoilée et n’est pas sans conséquence sur la fabrique d’automates de Pondichéry. Adaptation agréable du roman jeunesse de Burnett « La Petite Princesse ».

Ceux – et surtout celles – qui avaient dix ans dans les années 90 se souviennent peut-être du dessin animé « Princesse Sarah », réalisé d’après le roman jeunesse « La Petite Princesse » de Frances Hodgson Burnett écrit en 1888. La BD « Princesse Sara » en est également une adaptation. Dans ce tome 8, le propriétaire de la fabrique d’automates qui appartenait autrefois aux Crewe fait une attaque quand il apprend la véritable identité de Sara, mettant en péril entreprise entière. Dans le même temps, la riche héritière doit aider Lavinia, son ennemie jurée, à éviter son mariage avec un comte détestable et violent.

« Princesse Sara » est une oeuvre pour la jeunesse avec d’élégantes robes à froufrous, de somptueuses demeures dans l’Inde coloniale, de l’amitié et bien sûr de la romance adolescente avec de séduisants jeunes gens. Autant dire qu’elle vise un public bien précis… Mais dans le genre, la série – qui continuera après la fin de ce deuxième cycle – est plutôt divertissante. Les planches sont un peu bavardes mais il y a de l’action, du rocambolesque, de l’humour, le trait est élégant et les deux auteures apportent leur patte avec une touche de steampunk: la domestique automate, les pigeons voyageurs mécaniques… Une bonne adaptation donc, transgénérationnelle et intemporelle.

Dessinatrice: Audrey Alwett – Scénariste: Nora Moretti – Editeur: Soleil – Prix: 10,95 euros.

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