NEW CHERBOURG STORIES – Tome 3. Hôtel Atlantico

Les agents Côme et Pacôme Glacère enquêtent sur un trafic de faux papiers qui les mènent à l’Hôtel Atlantico. Un polar plaisant à l’ambiance rétro.

Pour les milliers de candidats au départ pour le Nouveau Monde, la ville de New Cherbourg est un passage obligé et l’imposant Hôtel Atlantico une étape incontournable. Le service de contre-espionnage ayant découvert un trafic de faux documents, Julienne est envoyée comme cuisinière pour infiltrer l’établissement hôtelier. Elle y rencontre un jeune boxeur photographe, John Treburt, qui travaille pour un chiffonnier soupçonné d’être mêlé au trafic.
Le nom de l’hôtel a été modifié tout comme celui des compagnies de navigation qui l’ont construit afin d’accueillir leurs passagers en transit et de leur faire passer les inspections sanitaires nécessaires pour fouler le sol new-yorkais mais le cadre historique est véridique. Les habitants de Cherbourg et les autres auront ainsi l’occasion de (re)découvrir la fonction première de ce qui est aujourd’hui la Chambre du Commerce et de l’industrie du Cotentin et l’ambiance cosmopolite de la cité.
Pierre Gabus et Romuald Reutimann (« Cité 14 ») ont d’ailleurs créé en parallèle à la série BD une association cherbourgeoise, « The New Cherbourg Society », afin de promouvoir l’image de Cherbourg-en-Cotentin et de contribuer à son attractivité touristique en diffusant auprès d’un large public l’univers graphique et narratif des auteurs.
Pour les non Cherbourgeois, l’album à l’ambiance rétro très ligne claire reste toutefois un polar dense dans lequel il peut être difficile d’entrer au vu du dialogues fournis et des axes narratifs nombreux, mais qui s’avère finalement plaisant à suivre une fois tous les éléments en place.

Dessinateur: Romuald Reutimann – Scénariste: Pierre Gabus – Editeur: Casterman – Prix: 14,50 euros.