MÉTA-BARON – Tome 5. Rina la méta-gardienne
Le Méta-Baron émerge sur une planète où l’épyphite est partout. Début d’un troisième cycle moins percutant que les précédents.
C’est nu et manchot que le Méta-Baron sort d’un lac d’Epiphyte sur la planète Algoma. Venu chercher la précieuse ressource qui manque tant à son monde, il est fait prisonnier par une tribu primitive et la gardienne de la planète, Rina la Méta-Guerrière, qui n’a pas l’intention de le laisser s’en emparer.
Avec ce changement d’univers, c’est un monde étrange et étouffant que l’on découvre, couvert d’une végétation luxuriante et d’impressionnants imprégnés d’épiphyte et flottant dans les airs. Valentin Sécher signe des planches détaillées à la colorisation soignée. Blessé et un peu perdu, le Méta-Baron ne semble pas pouvoir échapper à son destin: une vie de violence et de sacrifices. Malheureusement, il manque quelque chose dans ce nouvel arc narratif pour que l’adhésion soit entière. L’impression que tout s’enchaîne trop brutalement, que l’action est un peu confuse, que les sentiments se développent trop vite entre le héros et Rina et que cette dernière fait un passage si rapide dans la série qu’elle sera certainement vite oubliée… Espérons que cette baisse de régime de Jerry Frissen (un manque d’épiphyte peut-être?) n’est que passagère. Le tome 6 qui devrait clore l’étape Algoma sera intitulé « Sans-Nom le Méta-Baron ».
Dessinateur : Valentin Sécher – Scénariste : Jerry Frissen, d’après une histoire d’Alejandro Jodorowsky – Editeur : Les Humanoïdes Associés – Prix : 14,50 euros.