L’ESPION DE CÉSAR – Tome 1. Memento mori
Habité par un profond désir de vengeance, un guerrier gaulois s’allie avec César. Un récit viril et spectaculaire mais un brin caricatural.
Coax et Caius Julius César. La puissance du guerrier gaulois et la fourberie du chef romain. Deux individus liés par un même destin: le premier se met au service du second en échange du nom de celui qui a tué son jeune enfant.
Comme souvent, Jean-Pierre Pécau s’empare de la grande Histoire – ici les conquêtes romaines et la migration forcée des Helvètes qui jouera un rôle déterminant dans le commencement de la guerre des Gaules – pour imaginer un péplum vitaminé rempli de légions romaines, de duels de gladiateurs, de ventes d’esclaves et de complots. Avec d’impressionnants combats sanglants au corps à corps et des guerriers bodybuildés à mort, « L’espion de César » est clairement spectaculaire. Les femmes, sculpturales à souhait, ne sont pas en reste. Pourtant, du scénario au dessin, le récit semble vite tomber dans la caricature: la douleur vengeresse du père de famille éploré, les anatomies exagérées des personnages créées par Fafner… Finalement rien de bien nouveau, tandis que s’enchaînent les scènes ultra violentes. Déception donc avec ce tome 1, viril mais un peu basique. La suite paraîtra en 2021.
Dessinateur: Fafner – Scénariste: Jean-Pierre Pécau – Editeur: Delcourt – Prix: 17,95 euros.