LES NAUFRAGES DU METROPOLITAIN – Tome 2. Station des assassins

Le casse d’une bijouterie place Vendôme tourne mal dans un Paris en pleine crue du siècle. Une histoire plutôt classique mais menée tambour battant.

Suite et fin des « Naufragés du Métropolitain ». Alors que la crue de la Seine enfle en ce début d’année 2010, les cinq croix, commandées pour ses enfants par le tsar de Russie au joaillier Verne, ont été dérobées par le Fennec, introduit dans la place par le jeune Valentin. L’inspecteur Delaroche de la Brigade régionale de police mobile – la fameuse Brigade du Tigre – est sur sa piste.

Et en fait de piste, c’est surtout d’une vaste course-poursuite qu’est constitué ce second épisode. Entre les forces de l’ordre qui courent après les voleurs, les voleurs qui se déchirent entre eux et la pluie qui vient mettre son grain de sel, le récit est mené tambour battant. Tout, y compris le dessin de belle facture, est globalement classique mais il y a des rebondissements (qui manquaient dans le premier épisode), du suspense et même un peu de romance. L’ambiance rétro est bien rendue avec l’emploi du langage populaire parisien de l’époque et le clin d’oeil à quelques visages reconnaissables du cinéma français. Mais l’intrigue vaut surtout finalement par la présence de ce qui est la grande héroïne du diptyque, la Seine. Les deux auteurs nous offrent en effet des scènes assez impressionnantes d’inondations en surface, de cohortes de rats fuyant mais aussi et surtout de raz-de-marée dans les souterrains courant sous Paris, balayant tout sur son passage…

Dessinatrice: Nathalie Berr – Scénariste: Patrice Ordas – Editeur: Grand Angle – Prix: 13,90 euros.

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