LE GROS CHAT ET LA SORCIÈRE GRINCHEUSE – Tome 1
Un chat se retrouve téléporté dans un univers de fantasy chez une vieille sorcière solitaire. Un manga isekai à l’idée assez originale.
Les mangas de type isekai (un individu lambda se retrouve plongé dans un univers parallèle où l’attend une destinée incroyable) ont la cote et se déclinent à l’envi depuis quelques années. Mais cette fois ce n’est pas un humain qui se retrouve téléporté dans un autre monde mais un chat affectueux qui, au moment où il se fait renverser par une camionnette, est invoqué par une vieille femme vivant en l’an 1206 de l’Ere sainte au royaume de Grifford. Problème de taille (c’est le cas de le dire), le matou est un géant par rapport à ses habitants…
Oscillant entre le présent et les souvenirs du passé, ce premier tome au trait fluide pose le cadre: une sorcière crainte par les villageois et rongée par la solitude, un chat encombrant et sa nouvelle maîtresse qui cherchent à s’apprivoiser. C’est mignon, c’est léger. Mais rapidement Hiro Kashiwaba va au delà de la simple description des relations entre un humain et son animal domestique, mettant l’accent sur le côté fantasy du scénario: la sorcière est une ancienne héroïne qui a autrefois vaincu le Roi démon, tombée depuis en disgrâce. L’intrigue s’annonce ainsi plus mélancolique que ce qu’elle laissait supposer et le nombre de tomes (actuellement cinq au Japon) laisse présager une histoire plus complexe.
Dessin et scénario: Hiro Kashiwaba – Editeur: Doki Doki – Prix: 7,95 euros.