LASTMAN – Tome 2

Déjouant tous les pronostics, Adrian Velba et Richard Aldana enchaînent les victoires au tournoi annuel de combat de la ville. Un manga à la française addictif.

Le tournoi annuel de combat de sa ville entamé dans le premier opus continue et, contre toute attente, Richard Aldana, l’étranger costaud, et Adrian son inexpérimenté coéquipier de 12 ans, progressent vers la finale… Il y a forcément un peu de « Dragon Ball » dans cette succession de combats spectaculaires contre des adversaires qui se croient toujours les plus forts. Les auteurs ne s’en cachent pas, avec « Lastman », ils avaient envie de retrouver leurs lectures d’ado, sans prétention mais divertissante. Sur ce point, c’est réussi et le rythme effréné, les cadrages dynamiques, l’univers intemporel (un mélange d’antiquité, de moyen-âge et de contemporain, le tout saupoudré de magie) et l’attachement immédiat qu’on éprouve pour les personnages n’y sont certainement pas étrangers. Heureusement tout de même, les 200 pages en noir et blanc que compte encore ce deuxième tome ne se limitent pas à des combats. L’intrigue n’est pas d’une grande complexité mais entre deux séances de castagne et après un tournoi finalement assez vite expédié, Vivès et ses compères distillent quelques nouveaux éléments qui devraient faire prendre à la série une nouvelle direction: le vol cocasse du précieux sac d’Aldana par une mystérieuse personne, la relation intime du gaillard avec la mère d’Adrian (laquelle d’ailleurs n’est peut-être pas la simple mère au foyer au sexy qu’on imaginait), le nouvel étranger qui débarque en cerclant notre héros… Bref, c’est simple mais addictif. On n’aura pas longtemps à attendre, le prochain épisode est programmé pour la rentrée prochaine.

Casterman

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