L’ART DU CRIME – Tome 5. Le rêve de Curtis Lowell

Hollywood, 1939. Deux frères réalisateurs de film découvrent avec stupeur que quelqu’un qu’ils pensaient morts est encore vivant. Le laisser vivre est inenvisageable… 5e opus bien ficelé de la série-concept sur le mode « un art, un meurtre ».

Après la bande dessinée, la peinture, l’architecture et la sculpture, « L’art du crime » – qui décrira au total neuf crimes via les neuf arts majeurs – s’intéresse au cinéma. Nous sommes à Hollywood en 1939 et les frères Art et Franck Blumenfeld tournent les derniers plans de leur prochain film. Au cours d’une pause, ils découvrent dans le journal un strip signé d’un nom qui les glace d’effroi: « Curtis Lowell ».

Avec cette plongée dans l’univers du cinéma hollywoodien et en particulier dans les débuts du western, Olivier Berlion (« Tony Corso », « Le juge ») et Marc Omeyer livrent un scénario solide et bien ficelé. Quant à Karl T (« La cuisine du diable »), qui succède au dessin à Olivier Berlion, Éric Stalner, Pedro Mauro et Éric Liberge, il retranscrit joliment les paysages du far-west américain et les scènes avec des chevaux.

Si les albums sont constitués de récits indépendants, il existe toutefois un lien entre eux dont on découvrira le fin mot dans le dernier épisode. Le prochain tome de « L’Art du crime » (« Par-dessus les nuages ») s’intéressera à la littérature avec une intrigue située à Londres en 1905.

Dessinateur: Karl T – Scénaristes: Marc Omeyer et Olivier Berlion – Editeur: Glénat – Prix: 13,90 euros.

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