L’ANNEAU DES SEPT MONDES – Tome 1. Le calme et la tempête

Timo et Luce se retrouvent embarqués dans une aventure à laquelle rien ne les prédestinait. Trois siècles de paix s’achèvent, les démons sont de retour. Couleurs pastels et graphisme épuré pour un scénario prometteur.

Mose fait partie d’un ensemble de sept planètes reliées entre elles par des portes multidimensionnelles en forme d’anneau. Tous ces passages sont ouverts sauf un, celui ouvrant sur la planète Némo. Son accès est en effet condamné depuis plusieurs siècles pour punir les démons habitant sur Némo qui avaient déclenché une guerre terrible. Trois siècles de paix qui semblent toucher à leur fin. Les démons sont de retour.

Le calme et la tempête. Ainsi s’intitule le premier tome de cette nouvelle série de science-fiction qui reprend tout à fait le cheminement de l’album. Le calme d’abord avec en toute logique la présentation du cadre et des principaux protagonistes en l’occurrence le jeune Timo, le fils du Grand Gérant, dirigeant de la planète Mose, et Luce, une petite acrobate. Si le premier manque un peu de relief pour l’instant, la seconde a déjà une personnalité forte et beaucoup de charisme. Puis vient la tempête. Lorsque l’attaque survient vers la fin de l’album, les évènements s’enchaînent à vive allure. Dès leur rencontre, Timo et Luce se retrouvent donc embarqués dans une aventure à laquelle rien ne les prédestinait.

Graphiquement, « L’anneau des 7 mondes » a un style très personnel. L’album baigne dans un environnement pastel permanent et le jeu des lumières est très réussi. Petit reproche, ces tons pastels empêchent les scènes d’attaques et d’explosion de vraiment « exploser » justement. Des couleurs plus franches auraient rendu les planches plus agressives et plus impressionnantes. En outre, les décors manquent parfois de détails. Mais le graphisme épuré de Piana est très agréable d’autant que les personnages sont vraiment mignons avec leurs bonnes bouilles et leurs grands yeux. Par certains côtés – notamment le trait épais entourant les silhouettes – le dessin fait penser au « Little Nemo » de Mc Cay.

En attendant de savoir où le trio de scénaristes veut nous mener, ce premier tome mérite qu’on s’y attarde.

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